dimanche 31 décembre 2006

Le Sahel

Le Sahel.
Le Sahel, ce n'est pas encore le désert...

C'est l'entrée de dehors de la grande mosquée. Les bois que vous voyez c'est pour pouvoir réparer en montant dessus.


Ceci, c'est l'entrée du lieu où on prie.


A l'intérieur , il y a plein de colonnes.

On doit enlever ses chaussures pour entrer.

Pour prier, on lève et baisse les bras comme ci-contre.




C'est Lulu qui conduit !

Vroummmmm! Hiiii!

Accident!

Mais non c'est pour rire! ...






...Mais j'ai préféré partir en chameau!




















Là, c'est les champs. Chaque famille a une parcelle
















_ By quentin _

Quovadis ?

mardi 26 décembre 2006

Mes amis au Burkina Faso

Alexia:


Sur scène ...





...en sortie et en coulisses!

Wouaw! La star!











Florian:

Est-ce un formule magique...?






Abracadabra!!












Mais non! Le voilà!

Ninaï:



Toujours souriante!

Jeanne :


C'est la plus belle! ...






... Même dans l'eau.

Aliénor, Manon, Marion, Sabine, Léo, Guilaine, Kondaï,Albane ... n'ont pas eu l'honneur que je leur fasse leur portrait ... il faut attendre !

lundi 25 décembre 2006

La famille

Maman peut avoir fait quelques photos...



























































vendredi 22 décembre 2006

Les animaux

Le chien qui porte à son cou le dîné de son maître





Nous n'avons pas les yeux à l'épreuve des belles,
Ni les mains à celle de l'or :
Peu de gens gardent un trésor
Avec des soins assez fidèles.
Certain Chien, qui portait la pitance au logis,
S'était fait un collier du dîné de son maître.
Il était tempérant plus qu'il n'eût voulu l'être
Quand il voyait un mets exquis :
Mais enfin il l'était et tous tant que nous sommes
Nous nous laissons tenter à l'approche des biens.
Chose étrange ! on apprend la tempérance aux chiens,
Et l'on ne peut l'apprendre aux hommes.
Ce Chien-ci donc étant de la sorte atourné,
Un mâtin passe, et veut lui prendre le dîné.
Il n'en eut pas toute la joie
Qu'il espérait d'abord : le Chien mit bas la proie,
Pour la défendre mieux n'en étant plus chargé.
Grand combat : D'autres chiens arrivent ;
Ils étaient de ceux-là qui vivent
Sur le public, et craignent peu les coups.
Notre Chien se voyant trop faible contre eux tous,
Et que la chair courait un danger manifeste,
Voulut avoir sa part ; Et lui sage : il leur dit :
Point de courroux, Messieurs, mon lopin me suffit :
Faites votre profit du reste.
A ces mots le premier il vous happe un morceau.
Et chacun de tirer, le mâtin, la canaille ;
A qui mieux mieux ; ils firent tous ripaille ;
Chacun d'eux eut part au gâteau.
Je crois voir en ceci l'image d'une Ville,
Où l'on met les deniers à la merci des gens.
Echevins, Prévôt des Marchands,
Tout fait sa main : le plus habile
Donne aux autres l'exemple ;
Et c'est un passe-temps
De leur voir nettoyer un monceau de pistoles.
Si quelque scrupuleux par des raisons frivoles
Veut défendre l'argent, et dit le moindre mot,
On lui fait voir qu'il est un sot.
Il n'a pas de peine à se rendre :
C'est bientôt le premier à prendre.
Jean de La Fontaine
La Tortue et les deux Canards


Une Tortue était, à la tête légère,
Qui, lasse de son trou, voulut voir le pays,
Volontiers on fait cas d'une terre étrangère :
Volontiers gens boiteux haïssent le logis.
Deux Canards à qui la commère
Communiqua ce beau dessein,
Lui dirent qu'ils avaient de quoi la satisfaire :
Voyez-vous ce large chemin ?
Nous vous voiturerons, par l'air, en Amérique,
Vous verrez mainte République
,Maint Royaume, maint peuple, et vous profiterez
Des différentes moeurs que vous remarquerez.
Ulysse en fit autant.
On ne s'attendait guère
De voir Ulysse en cette affaire.
La Tortue écouta la proposition.
Marché fait, les oiseaux forgent une machine
Pour transporter la pèlerine.
Dans la gueule en travers on lui passe un bâton.
Serrez bien, dirent-ils ; gardez de lâcher prise.
Puis chaque Canard prend ce bâton par un bout.
La Tortue enlevée on s'étonne partout
De voir aller en cette guise
L'animal lent et sa maison,
Justement au milieu de l'un et l'autre Oison.
Miracle, criait-on. Venez voir dans les nues
Passer la Reine des Tortues.-
La Reine. Vraiment oui. Je la suis en effet ;
Ne vous en moquez point. Elle eût beaucoup mieux fait
De passer son chemin sans dire aucune chose ;
Car lâchant le bâton en desserrant les dents,
Elle tombe, elle crève aux pieds des regardants.
Son indiscrétion de sa perte fut cause.
Imprudence, babil, et sotte vanité,
Et vaine curiosité,
Ont ensemble étroit parentage.
Ce sont enfants tous d'un lignage.
Jean de La Fontaine
La poule aux oeufs d'or





L'avarice perd tout en voulant tout gagner.
Je ne veux pour le témoigner
Que celui dont la Poule, à ce que dit la fable,
Pondait tous les jours un oeuf d'or.
Il crut que dans son corps elle avait un trésor
. Il la tua, l'ouvrit, et la trouva semblable
A celles dont les oeufs ne lui rapportaient rien,
S'étant lui-même ôté le plus beau de son bien.
Belle leçon pour les gens chiches :
Pendant ces derniers temps, combien en a-t-on vus
Qui du soir au matin sont pauvres devenus
Pour vouloir trop tôt être riches ?
Jean de La Fontaine


Le chameau et les bâtons flottants







Le premier qui vit un Chameau
S'enfuit à cet objet nouveau;
Le second approcha; le troisième osa faire
Un licou pour le Dromadaire.
L'accoutumance ainsi nous rend tout familier:
Ce qui nous paroissoit terrible et singulier
S'apprivoise avec notre vue
Quand ce vient à la continue.
Et puisque nous voici tombés sur ce sujet,
On avoit mis des gens au guet,
Qui voyant sur les eau de loin certain objet,
Ne purent s'empêcher de dire
Que c'étoit un puissant navire
Quelques moments après, l'objet devient brûlot,
Et puis nacelle, et puis ballot,
Enfin bâtons flottants sur l'onde.
J'en sais beaucoup de par le monde
A qui ceci conviendroit bien:
De loin, c'est quelque chose; et de près, ce n'est rien

Jean de La Fontaine

La vache et le boeuf








Une vache qui se promenait dans la prairie
Vit un boeuf qui lui dit:
« - Ma chère amie,
Faites attention
Car à cent mètres d'ici
Il y a un trou profond!
- Merci de l'information,
Monsieur le boeuf. »
La vache continua son chemin
Et tomba dans le trou.
Elle cria jusqu'à ce que le boeuf
L'entendît.
Il alla l'aider et lui tendit
Sa patte.
Elle la prit et ressortit.
« - Ô mon boeuf!
Que pourrais-je faire pour vous remercier?»
Le boeuf lui demanda:
« - Je sais que c'est un peu vache
Ce que je vais vous demander là.
- Allez-y, je m'attends au pire.
- Je voudrais que vous me fassiez
Un petit veau,
Car au beau temps j'avais un veau
Qui est tombé dans le trou et en est mort.
- Pauvre boeuf! C'est d'accord.»
Un an plus tard, ils mirent au monde
Un joli petit veau
Qu'ils appelèrent «Parfait».

Moralité:

Si vous pouvez rendre heureux
Un ou une amie,
Récompensez-le
De ce qu'il ou elle veut
Et vous ne serez pas déçu.

Kandji Traore




Le Loup, la Chèvre et le Chevreau.





























La Bique allant remplir sa traînante mamelle,
Et paître l'herbe nouvelle,
Ferma sa porte au loquet,
Non sans dire à son Biquet:
"Gardez-vous, sur votre vie,
D'ouvrir que l'on ne vous die,
Pour enseigne et mot du guet:
"Foin du Loup et de sa race!"
Comme elle disoit ces mots,
Le Loup de fortune passe;
Il les recueille à propos,
Et les garde en sa mémoire.
La Bique, comme on peut croire,
N'avoit pas vu le glouton.
Dès qu'il la voit partie, il contrefait son ton ,
Et d'une voix papelarde
Il demande qu'on ouvre, en disant : "Foin du loup ! "
Et croyant entrer tout d'un coup.
Le Biquet soupçonneux par la fente regarde:
"Montrez-moi patte blanche, ou je n'ouvrirais point"
S'écria-t-il d'abord. Patte blanche est un point
Chez les loups, comme on sait, rarement en usage.
Celui-ci, fort surpris d'entendre ce langage,
Comme il étoit venu s'en retourna chez soi.
Où serait le Biquet, s'il eut ajouté foi
Au mot du guet que de fortune
Notre Loup avoit entendu?



Deux sûretés valent mieux qu'une,

Et le trop en cela ne fut jamais perdu.





Jean de la Fontaine

jeudi 21 décembre 2006

Premier essai



C'est moi, façon Dinah...

Doudou, Burkina faso